Il est temps que seuls les animaux humains fassent le spectacle dans les cirques !

Nous avions, il y a quelques mois, publié un article écrit par une militante, un très bel article sur les cirques sans animaux : « Que le cirque est beau quand il est sans animaux ! ».

Nous vous livrons aujourd’hui la traduction d’un article sur lequel nous sommes tombés par hasard hier, un bel article, à faire lire à ceux de votre entourage qui omettent encore de se poser les bonnes questions…

©-Pixelle-Photos-A.L.F

Article de Paul Graham – Las Vegas Informer – 22 mars 2014

«La compassion est parfois la capacité mortelle à ressentir ce que c’est que de vivre dans la peau de quelqu’un d’autre. Elle est connaissance du fait qu’il ne peut jamais vraiment y avoir paix et joie pour moi tant qu’elles n’existent pas pour vous également. « – Frederick Buechner

Imaginez ce que c’est, pour une mère et sa jeune progéniture, de vivre ceci : le bébé arraché après seulement un court laps de temps passé ensemble, pour être élevé en captivité, loin du cercle aimant et chaleureux de sa famille. Un être sensible désormais forcé de vivre dans un environnement exigu, soumis à toutes sortes de conditions météorologiques extrêmes. Un être sensible dont le sort est d’être dressé, battu, poussé à agir contre nature, au seul profit des humains, petits et grands…

Si une telle chose était faite à des humains en captivité, je suis sûr que les gens seraient outrés, et que cette pratique cesserait d’exister.

Mais en réalité, qu’importe l’espèce dont nous parlons, que ce soit d’animaux humains ou non humains ?

Dans les faits, nous, les humains, continuons d’utiliser les animaux pour notre bénéfice et notre divertissement, en leur refusant non seulement la liberté, mais aussi en les forçant à vivre une vie que nous ne souhaiterions pour rien au monde à un autre humain.

Une des façons pour nous de changer en conscience cet état de fait est de ne plus autoriser les cirques avec animaux. Il est grand temps que nous commencions à évoluer et à nous rendre compte que ceci est inacceptable, et qu’il est temps que ceci finisse.

Un certain nombre de pays ont déjà interdit l’utilisation des animaux dans les cirques. La Bolivie a été le premier pays à le faire, et a depuis été rejoint par le Pérou, la Grèce, Chypre, le Paraguay, la Colombie, les Pays-Bas et la Slovénie. Ce mouvement de contestation est en place dans de nombreux autres pays, en ce moment.

C’est un signe positif, et il doit nous donner l’espoir que les gens vont enfin s’instruire sur ce qu’il se passe réellement, et sur le pourquoi de la réaction de ces pays.

Il y a tellement de raisons impérieuses de le faire. Nous avons vu les images tournées lors d’infiltration et les photos témoignant de l’abus dont souffrent ces animaux prisonniers des hommes.

Beaucoup de gens ont ce souvenir d’enfance d’avoir été emmené au cirque, et d’y avoir vu de magnifiques animaux, comme les ours, tigres, lions, chevaux, éléphants, et de les avoir vu de près. Nous regardons ces animaux exécuter figures et tours, et c’est comme si nous avions été amenés à considérer qu’ils apprécient cette vie, qu’ils profitent, en quelque sorte, de leur captivité pour pouvoir réussir tout ça…

Malheureusement, ce n’est qu’une illusion. Ils n’en profitent pas plus que vous ou moi le ferions.

Ces animaux ne se portent pas volontaires pour exécuter tout cela. Ils sont contraints de vivre en captivité et exécutent ces tours, obéissent, par peur et dans la douleur des représailles de leurs formateurs et propriétaires.

Je suis sûr que la plupart des gens qui fréquentent le cirque le font pour transmettre à leur enfant quelque chose ressentie comme devant faire partie des souvenirs d’une vie.

Peut-être le font-ils aussi pour se reconnecter à leurs souvenirs, à leur propre enfance.

Pourtant, si nous sommes conscients qu’il y a un côté plus sombre dans le cirque, et que nous n’ignorons pas, au fond, quelle réalité se cache derrière, qu’enseignons-nous exactement à nos enfants, quel chemin suivons-nous nous-mêmes, en fréquentant les cirques ?

Je suis sûr que si la plupart des enfants savaient ce qui se passe réellement dans les coulisses, ils seraient en colère et voudraient savoir comment aider les animaux.

Ces cirques continuent d’exister parce que les gens paient pour venir les voir. Nous devons cesser simplement d’acheter les billets et encourager les autres à faire de même. Certains peuvent penser que le cirque a besoin d’avoir des animaux pour qu’il soit viable, mais ce n’est tout simplement pas vrai. Les pays qui ont interdit les animaux dans les cirques ont encore des cirques, mais ceux-ci se concentrent sur la performance des hommes, lesquels, j’en suis sûr, sont beaucoup mieux traités que n’importe quel animal. Tout ce que vous avez à faire est d’aller à n’importe quel spectacle du Cirque du Soleil et vous vous rendrez compte que vous n’avez nul besoin d’avoir des animaux performants pour être bien divertis.

Nous devons enseigner à nos enfants qu’il n’y a aucune justification à la captivité et aux mauvais traitements d’un être vivant, que ce soit pour le divertissement ou tout autre objet que nous pourrions évoquer. Nous devons d’abord l’apprendre nous-mêmes. Nous devons ouvrir nos yeux et nos cœurs, et faire ce lien. Nous sommes tous liés et nous devons réaliser que ce qui arrive à une espèce affecte chacun d’entre nous. C’est aussi pourquoi un si grand nombre d’entre nous trouvent qu’il est inacceptable de voir les animaux comme des marchandises … mis au monde et élevés dans le tourment et la maltraitance, pour finalement être abattus pour servir de nourriture, ou autre…

Peu importe que certaines de ces pratiques soient en place depuis des siècles. Il y a beaucoup de choses qui ont été faites tout au long de l’histoire que nous ne faisons plus aujourd’hui.

Utiliser des animaux dans un cirque a toujours été une chose répréhensible, et elle l’est toujours aujourd’hui. Nous avons besoin de voir clairement pourquoi les gens dans tant d’autres pays ont réagi de la façon dont ils ont réagi, et pris la bonne décision, celle de la compassion, et ont mis fin à cette pratique. Cela concerne les animaux comme les hommes.

Il est temps.

Pour plus d’informations sur ce qui se passe sur la lutte en cours pour libérer les animaux, vous pouvez suivre des organisations comme Animal Defenders International. Vous pouvez trouver des informations sur comment protester pacifiquement et éduquer les autres sur www.circusprotest.com

Il est temps de faire les choses convenablement, pour les animaux, pour nos enfants, pour nous-mêmes.

 Source : BEING VEGAN – It Is TIme For Only Humans To Be In The Circus

 

EXCLUSIVITÉ POUR LES AMIS DES DÉSOBÉISSANTS! Vive le théâtre militant!

Les billets pour les 2 premières pièces de la trilogie de Nicolas Lambert en prévente à tarif réduit sont désormais disponibles sur la Boutique Militante! N’attendez-pas!

=> Prix spécial : 5 € à la place de 15 €!

elf-la-pompe-afrique-de-et-par-nicolas-lambertELF – LA POMPE A FRIC

En 2003, Nicolas Lambert veut assister au procès de l’affaire Elf. On lui refuse l’accès, par manque de place. Il décide alors de se faire passer comme journaliste et là, bingo, la porte lui est ouverte sur un imbroglio politico-judiciaire invraissemblable. Nicolas Lambert nous restitue ce procès tel quel, seul sur scène, changeant de personnalité au gré des interventions des prévenus. Une pièce exceptionnelle.

« L’ambition de Nicolas Lambert est de travailler sur les mensonges d’état. Le remarquable spectacle « Elf la pompe Afrique » premier volet de la trilogie « Bleu, blanc rouge » en est l’expression. Il nous laisse à voir la duplicité des hommes face à leurs propres mensonges. D’une analyse rigoureuse, qui nécessite un travail de documentation considérable, il nous livre sur scène les aspects méconnus, les mystères, les jeux de pouvoir, les ambitions inavouables, la mauvaise foi, ce coté humain, trop humain des hommes de pouvoir. Son théâtre synthétise, hommes, comportements, systèmes, et nous emporte dans un véritable documentaire théâtral. Le théâtre révèle, donne sa force au propos et à sa compréhension, il devient en quelque sorte un véritable outil politique. » François Grosjean – Directeur du Grand Parquet

 » Ce jeune comédien qui a observé, suivi de très près le procès, joue tous les personnages. Il est tout seul en scène pendant deux heures et il joue tout le procès. C’est bien foutu, c’est drôle, on rigole et puis on comprend quelques choses et puis on réfléchit. Il a inventé (ou presque on sait pas trop…) le documentaire théâtral. » Daniel Mermet

Pour en savoir plus :

avenir-radieux-une-fission-francaise-piece-de-nicolas-lambertAVENIR RADIEUX – UNE FISSION FRANÇAISE

« Avenir Radieux, une fission française » est le deuxième volet de la trilogie BLEU – BLANC – ROUGE. Il s’agit ici d’explorer le discours officiel du pouvoir, et la confiscation de la possibilité de débattre. Pour le peuple, comme pour ses représentants.

« De la bombe, ce spectacle sur le nucléaire ! Après « Elf, la pompe Afrique », Nicolas Lambert embraye sur « Avenir radieux, une fission française », le deuxième volet d’une trilogie destinée à remuer l’histoire (officielle et officieuse) de la France et ses multinationales. Une pièce qui traite du nucléaire, sujet explosif. Un spectacle d’utilité publique à voir de toute urgence, car c’est du vrai théâtre, documentaire et citoyen. » Léna Martinelli, pour France Culture.

Pour en savoir plus :

INFOS PRATIQUES :

En alternance du 15 février au 2 Mars – Théâtre Le Grand Parquet

Jardins d’Eole, 35 rue d’Aubervilliers 75018 Paris

Métro : Stalingrad/Marx Dormoy – Station Vélib’ et autolib’ devant le théâtre)

SOURCE : http://www.la-boutique-militante.com/info/desobeissance/exclusivite-pour-les-amis-des-desobeissants-vive-le-theatre-militant

Une bombe entre les mains de tous!

Une bombe à retardement se cache dans un produit de consommation courante. Un article que chacun peut acheter et consommer à loisir en toute légalité…

Je vais vous présenter ci-dessous les méfaits engendrés par ce même produit, à vous de deviner de qui ou plutôt de quoi je parle…

Si je vous disais qu’un produit de consommation courante est…

Sur le plan de la santé :

  • Responsable à hauteur de 70% des cancers colorectaux et dans pas mal d’autres cancers tel que celui de l’estomac, de l’œsophage, du pancréas, de la prostate, du poumon…
  • Responsable de l’asthme à hauteur de 20% …
  • Mis en cause dans le développement de l’arthrite car il contribue à oxyder les articulations et augmente significativement les inflammations…
  • Augmente le risque d’être atteint du diabète de type 2 à hauteur de 48% …

Découvrez la suite : Une bombe entre les mains de tous – AgoraVox le média citoyen.

Ca chauffe pour la planète! Modifions nos assiettes!

L’année 2013 a été l’une des plus chaudes sur le globe…

ca-chauffe-pour-la-planete-llpaa-le-blogVoici ce qui ressort sur la base des relevés de températures mondiales effectués depuis 1880, comme en témoignent les rapports respectifs de la Nasa et de l’Agence océanographique et atmosphérique américaine (NOAA), confirmant selon les climatologues la poursuite du réchauffement de la planète.

La température moyenne combinée sur les terres et les océans a été de 14,52 degrés Celsius en 2013, soit 0,62 degré de plus que la moyenne du XXe siècle, ce qui fait de 2013 la quatrième année la plus chaude depuis 134 ans, précise la NOAA, ajoutant que 2013 a aussi marqué la 37e année d’affilée avec une température moyenne supérieure à la moyenne du XXe siècle. Les estimations de température de la Nasa dans le monde l’an dernier ne sont que très légèrement différentes de celles de la NOAA. Et les deux agences s’accordent à dire que toutes les années du XXIe siècle (2001-2013) comptent parmi les 15 plus chaudes dans le monde depuis 1880 et les trois plus chaudes dans les annales ont été 2010, 2005 et 1998.

La tendance générale d’un réchauffement de la Terre ne fait pas de doute, explique le principal climatologue de la Nasa, Gavin Schmidt : « Les tendances à long terme des températures à la surface de la Terre sont inhabituelles et l’année 2013 est venue conforter les indications d’un changement climatique en cours », a-t-il dit lors d’une conférence de presse téléphonique avec le directeur du centre des données climatiques de la NOAA, Thomas Karl.

« Alors qu’une année ou une saison peut être affectée par des événements météorologiques, cette analyse montre la nécessité de continuer à surveiller l’évolution des températures sur le long terme », a-t-il ajouté. « Je voudrais que le public voit dans ces chiffres que les tendances à long terme du changement climatique sont extrêmement robustes (…) et qu’elles ne vont pas disparaître », a insisté le climatologue de la Nasa. Chaque nouvelle année ne va pas nécessairement être plus chaude que la précédente mais avec le niveau actuel des gaz à effet dans l’atmosphère, les scientifiques s’attendent à ce que chaque future décennie soit plus chaude que la précédente, souligne le rapport de la Nasa.

Le niveau de dioxyde de carbone (CO2), principal gaz à effet de serre, qui provient surtout de la combustion du charbon, du pétrole et d’autres activités industrielles, est au plus haut niveau depuis 800.000 ans.

Malgré les températures enregistrées en 2013, un des facteurs clé de l’année passé a été l’absence du courant chaud du Pacifique El Nino qui a des effets météorologiques importants sur le globe et contribue entre autres à la montée des températures. Mais El Nino pourrait de nouveau se manifester en 2014 et 2015, selon ces climatologues.

La banquise continue à fondre…LA-BANQUISE-FOND
Le réchauffement de la planète continue aussi à faire fondre les glaces arctiques avec comme conséquence à terme la montée du niveau des océans, qui un jour menacera les populations vivant près de certaines côtes dans le monde.

L’étendue de la banquise arctique a ainsi été en 2013 au dessous de la moyenne : elle « a fortement diminué surtout depuis les dix à onze dernières années », a souligné Thomas Karl.

Le réchauffement climatique : un réel danger?

Fonte de la banquise, disparition de certaines espèces, mais aussi épidémies ou récession économique… Les conséquences du changement climatique pourraient être lourdes.

La gamme des dangers liés au réchauffement du climat est très large.

Certaines conséquences du changement climatique, comme la fonte des glaciers, sont déjà visibles. Les effets directs sont liés aux catastrophes climatiques (tempêtes, inondations, sécheresses, canicules, etc.). Le nombre d’événements météorologiques extrêmes à l’origine de catastrophes a plus que triplé depuis les années 1960.

Un souci particulier est lié à l’augmentation du niveau de la mer qui met directement en danger 150 millions de personnes vivant à moins d’un mètre au-dessus du niveau actuel.

Si l’on évoque spontanément les épisodes caniculaires, un raisonnement systémique conduit également à identifier de nombreux effets indirects.

Ainsi le changement climatique a-t-il des impacts difficiles à quantifier, par exemple, sur la santé publique. En effet, de nombreux autres facteurs interviennent (organisation du système de santé, état de développement…). Néanmoins, la santé publique est affectée par le climat :

  • Les vagues de chaleur ont des conséquences sur des populations particulièrement vulnérables (personnes âgées, nourrissons ou personnes souffrant de troubles respiratoires comme l’asthme, notamment).
  • La qualité de l’air est modifiée, ce qui touche également les personnes fragiles et celles souffrant de problèmes cardio-respiratoires.
  • Les changements de production de pollen sont une des causes du développement des allergies dans la plupart des pays.
  • Les déplacements d’insectes vecteurs d’épidémie (malaria, dengue) peuvent générer l’extension des zones de ces épidémies.
  • La dégradation des sols due à la sécheresse, à laquelle s’ajoutent la déforestation et une agriculture intensive mal adaptée, pourrait entraîner une baisse des ressources alimentaires et donc provoquer des famines
  • Enfin, des événements extrêmes (tsunamis, inondations) peuvent être accompagnés d’épidémies, tels que le choléra.

En 2009, The Lancet a considéré que « le changement climatique est la menace sanitaire globale la plus importante pour le 21e siècle ».

D’autres effets indirects sont à redouter via les perturbations démographiques ou socio-économiques : migrations (« réfugiés climatiques »), conflits (accès à l’eau), accès à l’énergie. Ces risques sont inégalement répartis, les pays du Sud étant les plus menacés. L’Organisation Mondiale de la Santé a publié en 2012 un intéressant atlas qui synthétise ces menaces.

Une prise de conscience mondiale, et surtout une action collective est vitale pour la planète…

Prendre conscience de la réalité du changement climatique et de ses conséquences est la première étape vers la mise en œuvre de solutions, la seconde étant d’agir, depuis les gestes quotidiens jusqu’aux politiques internationales, ce dans tous les secteurs impliqués.

Parmi ceux-ci : la gestion des eaux, de l’agriculture, des infrastructures et des installations humaines, des transports, des systèmes de santé, de l’énergie et des transports.

Mais ce que le grand public ne sait pas forcément, c’est que chacun peut lutter au quotidien contre le réchauffement climatique…. Tout simplement en étant attentif au contenu de son assiette!

La viande tue… les animaux, et aussi la planète!

Il est désormais largement reconnu que la production de viande représente un coût écologique désastreux.

Les estimations des émissions de Gaz à Effet de Serre (les fameux GES) induites par l’élevage des animaux destinés à nos assiettes dépassent celles de tous les transports réunis (voitures individuelles, camions, cargos, avions etc…).

Un 1er rapport en 2006 de l’organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) sur l’impact climatique de l’industrie de la viande évaluait à 18% la part de la production de viande dans la totalité des émissions de Gaz à Effet de Serre. Mais le Worldwatch Institute révise ensuite ce chiffre, le portant désormais à … 51%, soit plus de la moitié de la totalité des émissions anthropogéniques de CO2. Toutes filières confondues, l’industrie de la viande émet plus de 7 milliards de tonnes équivalent CO2 par an : autant que la Chine!

Avec 45% du total, production et transformation de fourrage restent les deux premiers postes émetteurs. Ils devancent les émissions de méthane des bovins (39%) imputables à leur digestion entérique et la décomposition du fumier (10%). Le solde est imputable à la transformation et au transport des produits animaux.

Vous souhaitez comprendre un peu mieux pourquoi? Prenons l’exemple des petits lardons…

Pour que les éleveurs puissent proposer cet ingrédient à des prix « intéressants » pour l’industrie alimentaire (c’est à dire que cette dernière puisse acheter à des prix très bas, pour vendre ses produits au consommateur à bas prix – garants de volumes conséquents – tout en conservant une marge intéressante!), il faut de l’élevage intensif, élevage usine optimisant chaque coût!

Tout d’abord, il faut nourrir des cochons : pour cela on importe des tourteaux de soja. Cette espèce unique de soja OGM – il faut 659 m² en moyenne de plantation de soja transgénique par français pour fournir les 92 Kg de viande consommée par le français, par an – est produite en Amazonie en lieu et place d’une forêt primaire multi millénaire dont la biodiversité est détruite à tout jamais. Cette culture nécessitera des engins agricoles, toutes sortes de pesticides et des millions de litres d’eau. Passons le transport en cargo dudit soja vers les élevages occidentaux où les cochons les attendent, parqués par milliers dans des conditions tout simplement abominables.

Même si la logique économique les réduits à des unités artificielles de production de petits lardons, il s’agit encore d’êtres vivants qui transformeront une grande partie de l’énergie qu’ils ingurgitent pour maintenir leur température interne, créer des os, créer du stress et autres besoins physiologiques non comestibles pour l’homme. Leur triste « vie » supportée à grand renfort d’antibiotiques dans un univers de béton sera un fertile terrain de mutation à virus et générera des tonnes d’excréments qui finiront en algues vertes et autres émissions de gaz à effet de serre.

Après avoir été mis à mort et découpés par des robots de plusieurs tonnes ils finiront enfin sous forme de bons « petits lardons » qui devront être transportés sur de longues distance en respectant une chaine du froid grande consommatrice d’énergie (la viande se conservant beaucoup moins bien que les végétaux) pour devenir enfin disponible au rayon frais de votre supermarché…

Émissions de gaz à effet de serre mais également déforestation, impact sur la biodiversité, dégradation des sols, de l’air et de l’eau : les conséquences de la production « moderne » de viande sont catastrophiques sur l’environnement.

Vous êtes écocitoyen?

Et même si vous pensez être respectueux de l’environnement en veillant à ne pas gaspiller l’eau, en triant vos déchets, en prenant le vélo plutôt que la voiture, bref, en multipliant les gestes écocitoyens

Consommer les produits issus de l’industrie de la viande, quels qu’ils soient – nous parlons ici de l’élevage des animaux pour leur chair, leurs œufs et leur lait -, est contribuer sans coup férir et massivement à la destruction de notre planète.

A y regarder de plus près, à déchirer le voile marketing des lobbies de l’alimentaire, quel est le véritable prix que nous payons pour une simple quiche lorraine ?

Alors soyons tous consom’acteurs!

Comme nous l’ont seriné sur nos petits écrans Monsieur puis Madame Marie, vantant entre autres produits industriels la quiche au lardons… »Ce n’est pas parce que c’est déjà fait qu’il ne faut rien faire« !

Le Président du GIEC (Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat), Rajendra Pachaury, a ainsi lui-même préconisé, dans une interview donnée au journal Le Monde en 2008 : « Au début, renoncez à manger de la viande un jour par semaine, et ensuite cessez graduellement votre consommation ».

Réduisons au maximum notre consommation de produits et sous-produits animaux, et privilégions les produits végétaux de saison et de proximité!

Bons pour notre santé, bons pour les animaux, et une vraie lutte responsable pour l’avenir de notre planète!

SOURCES :

NOAA – State of the Climate

NASA – RELEASE 14-024 – NASA Finds 2013 Sustained Long-Term Climate Warming Trend

Article de TV5 Monde : « Le réchauffement climatique« 

Réchauffement climatique : la vidéo à montrer aux derniers sceptiques – Le nouvel Observateur.

Le rapport Climate Change 2013 du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC)

Blogs du journal Le Monde – Article du 13/10/2013 – « Changement climatique : quels risques sanitaires ?« 

Le site Viande.info

L’excellent article d’Actias publié en octobre 2009, dont nous avons repris l’exemple des petits lardons – La viande : 51% des émissions de gaz à effet de serre ?

Sur le soja OGM : interview de Fabrice Nicolino, auteur de « Bidoche, l’industrie de la viande menace le monde ».

Association Végétarienne de France : le tract sur alimentation et effet de serre, et le tract « La viande, c’est très lourd pour le climat ! »

Esclavagisme : homme, animal, l’effet miroir ?

Esclavage-homme-animal-LLPAASelon la Walk Free Fondation, qui lutte contre toutes les formes d’esclavage moderne, 30 millions d’êtres humains seraient actuellement victimes de l’esclavagisme à travers le monde, et aucun pays n’est épargné…

Cet état de fait se décline de la forme « classique » – des marchés aux esclaves existeraient encore au Soudan ou dans les pays du Golfe Persique – à la forme « moderne « , touchant particulièrement les femmes (prostitution, travail mais aussi mariage) et les enfants (travail forcé, prostitution ou encore enfants soldats). Cet asservissement se traduirait par des décès de plus en plus nombreux, dus à l’épuisement, à la dénutrition, à des blessures résultant de sévices, voire à tout cela réuni…

Dans nos sociétés actuelles – et aucune n’est épargnée – le présupposé « je consomme & je possède, donc je suis » entraîne une course toujours plus folle et plus rapide vers l’excès de consommation, monstre vorace et s’auto-alimentant.

A y regarder de plus près, l’on ne peut qu’être frappé par la similitude de cet esclavage humain avec la condition infligée par l’homme à l’animal : déplacement de populations, extermination, esclavagisme sexuel et de « loisir » etc.

Un éléphant de cirque, se balançant à longueur de journée d’une patte à l’autre de façon mécanique et névrotique, parfois dressé à coups de barre de fer, et toujours enchaîné pour notre divertissement… Des travailleurs népalais au Qatar, réduits au statut d’immigrés clandestins, travaillant 12 heures par jour dans des conditions épouvantables (affamés, n’ayant pas accès à l’eau potable dans une chaleur supérieure parfois à 50°), sans être payés, sur les chantiers de construction de la grande messe footballistique, la Coupe du monde 2022, autre type de divertissement.

Prostitution-homme-animal-LLPAA Des femelles Orangs-outans enchaînées et livrées aux déviances sexuelles des hommes à Bornéo… Des fillettes de 8-10 ans vendues par leurs parents pour une poignée de bahts aux réseaux de prostitution, en Thaïlande.

Des ouvriers au Honduras obligés de porter des couches, à leurs frais, afin de ne pas interrompre la chaîne de montage d’équipements électriques fonctionnant en continu, rentabilité oblige… Des visons et des renards élevés pour leur fourrure qui, avant de finir électrocutés vivants, mènent une existence de souffrance, confinés dans des cages minuscules, et baignant dans leurs excréments, la notion même minimale de « bien-être animal » étant en total opposition avec la course au profit…

Des exemples parmi tant d’autres de la souffrance infligée au quotidien à des êtres vivants au 21ème siècle…

Des situations qui « n’ont rien à voir »?…

Ne serait-ce pas là, bien au contraire, le même processus prédateur pour le même effet dévastateur ?

L’homme n’a pas son pareil pour inventer des formes toujours plus pernicieuses de réduction, voire de suppression, des libertés fondamentales d’un être qu’il juge inférieur.

Certaines exploitations, certaines aliénations seraient-elles plus acceptables que d’autres?

Celles pratiquées par les hommes sur les femmes seraient-elle plus acceptables que celles pratiquées, par exemple, par une race sur une autre?…

Et ces dernières moins acceptables et plus cruelles que celles pratiquées par les animaux humains sur les animaux non humains?

affiche_cirque_aux_humains« Nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères, sinon nous allons mourir tous ensemble comme des idiots » disait Martin Luther King.

La logique d’asservissement de l’homme ne peut que le conduire à sa propre perte. Le fait est que, dans cette logique, il entraîne dans sa chute tout ce que le vivant compte sur cette planète, vivant qui est pourtant indispensable à sa propre survie…

Alors quoi?…

La liberté – donc le droit à la liberté – devrait être au cœur de toute démocratie, de tout état de droit, devrait être le combat principal de notre humanité, notre priorité à tous, dans un monde où les atteintes qui lui sont portées sont aussi insidieuses que multiples.

« La liberté, ce bien qui fait jouir des autres biens », écrivait Montesquieu.

Il appartient à chacun, au quotidien, dans ses échanges sociaux, dans sa consommation, dans ses choix, d’agir en ce sens, car la liberté ne peut être maintenue et garantie que par la vigilance et l’action des individus. Chacun d’entre nous ne saurait en être simple bénéficiaire ou rentier.

Et l’on parle ici de la liberté pour tous les êtres sensibles, de la liberté pour tous les êtres sentients – humains et non humains, donc – de décider de leur vie.

« Le mal fondamental est le système qui nous permet de considérer les animaux ou les autres humains, quelles qu’en soient les raisons, comme nos ressources ».(1) « Le monde où nous vivons aujourd’hui en est un où, par la vertu de leur naissance dans une autre espèce que la nôtre, certains individus – certains sujets d’une vie, dans ce sens qu’ils ont une vie à vivre, une vie qui peut pour eux se dérouler bien ou mal – sont une propriété, c’est-à-dire sont considérés fondamentalement comme des instruments pour la satisfaction des intérêts d’autres ».(2)

Et c’est contre ce « mal fondamental » qu’il nous faut réagir, et agir.

ALF-Logo

La véritable défense de la Liberté ne peut être qu’antispéciste.

Chris Dyn & LLPAA.

Sources:

(1)« Pour les droits des animaux » – Thomas Regan, traduit de l’anglais par Éric Moreau – Les Cahiers Antispécistes.

(2) « Que tous les animaux soient égaux – Sur la libération animale, la défense animale et Peter Singer » par David Olivier – Les Cahiers Antispécistes.

 En corrélation :

Avec le problème des esclaves de la coupe du monde au Qatar : L’enfer des chantiers olympiques de Sotchi et JO de Sotchi : Amnesty lance une campagne de sensibilisation

Un article sur la Traite des femmes : « Traite des femmes : entre déni et invisibilité » – mars 2013 – Journal de l’Université du Québec A Montréal.

Un article sur la traite des Hominidés : « Le scandale de la traite des Hominidés » – 26/12/2013 – Good Planet Info.

L’article d’Estiva Reus paru dans les Cahiers Antispécistes sur le livre de Florence Burgat, « Liberté et inquiétude de la vie animale ».

« Sentience!« , d’Estiva Reus – Les Cahiers Antispécistes.

L’huile de palme bio ou le massacre à l’éthiquette | Le Blog d’Avenue Colombie

Aujourd’hui lorsque l’on évoque l’Indonésie on pense immédiatement à ces images d’orangs-outangs fuyant désespérément la destruction de leur milieu naturel pour faire place à d’immenses étendues de palmier à huile, de véritables déserts biologiques par opposition à la richesse irremplaçable des forêts primaires ainsi détruites. L’étendue du désastre est telle que les superlatifs viennent vite à manquer.

Le moteur de cette frénésie destructrice ?

Le profit bien sûr, au mépris de la nature et de tous ses habitants, y inclus les peuples autochtones et les communautés paysannes dont on parle moins.

Et tout cela pour satisfaire la demande internationale en agro-carburants et en matière grasse bon marché pour l’industrie agro-alimentaire. Ce jeu de massacre, dénoncé maintenant depuis des années par divers acteurs, ne donne aucun signe de ralentissement, bien au contraire.

Néanmoins, une récente campagne de Greenpeace commence à porter ses fruits auprès des grands distributeurs un peu partout dans le monde.

Ce que l’on sait moins c’est que la Colombie marche vaillamment sur les traces de l’Indonésie et est maintenant le premier producteur d’huile de palme d’Amérique du Sud. Certes, comparé à l’Indonésie la production peut sembler bien modeste, mais petite particularité, l’Europe est largement compromise dans ce massacre là.

Les conséquences environnementales et sociales sont exactement les mêmes que partout ailleurs dans le monde : expulsion des communautés paysannes par un régime de terreur, enrôlement quasi-forcé des survivants dans de pseudo-coopératives, destruction de forêts primaires, etc.

Vous avez dit « bio »?

Et ce que l’on sait moins encore c’est que l’huile de palme colombienne a colonisé la plupart des rayons de nos supérettes bio : plats cuisinés, céréales grillées, huiles et margarines de cuisson, pâtisseries, cosmétique, entretien, etc. l’huile de palme dont le nom se résume le plus souvent à “huile ou graisse végétale” (à croire que les fabricants en sont peu fiers) est partout.

L’excuse ? Cette huile de palme est produite par le groupe Daabon, dont les produit sont certifiés bio voire équitable par toute une ribambellle de professionnels de la certification : Rainforest (une ONG américaine versée dans le greenwashing), FLO (dont le représentant français est Max Havelaar), etc. sans oublier Ecocert, notre champion national de la certification, à la tête d’un petit empire international.

En effet, en France, tous, du transformateur au distributeur s’abritent derrière les sacro-saintes certifications d’Ecocert. Que cette certification soit remise en cause et c’est tout l’édifice qui s’écroule, de l’importateur aux distributeurs en passant par les transformateurs. Alors aussi longtemps que possible il faut continuer de nier les expulsions de paysans, écarter tout lien possible avec la mafia narco-paramilitaire responsable de massacres indescriptibles, sans oublier les destructions environnementales qu’il faudrait accepter comme des dommages collatéraux d’un développement salvateur.

marée rouge (huile de palme) Daabon et l’environnement : la “marée rouge” due à un réservoir d’huile de palme (de Terlica SA, filiale de Daabon) qui s’est déversé en baie de Taganga ; un exemple parmi d’autres (déforestation, détournement de rivières, etc.).

L’huile de palme bio consommée en France nous vient donc d’une célèbre compagnie colombienne, Daabon, via son importateur français, Brochenin, bien connu du petit monde bio. Cette huile, la moins chère du monde et aux qualités discutables, est produite dans la région de Santa Marta, sur la côte Caraïbes, la région traditionnellement la plus corrompue de Colombie en raison de l’ancienneté de son occupation et de sa position stratégique qui se prête depuis toujours à tous les trafics. La chape de plomb imposée par les grandes familles qui y sont établies depuis des siècles fait que l’espérance de vie de tout contestataire de l’autorité des barons locaux y est sensiblement plus courte que n’importe où ailleurs dans le pays, où elle n’est déjà pas très élevée. Malgré ce climat moyen-âgeux, la compagnie Daabon n’a pas réussi à étouffer l’expulsion de 123 familles de paysans des terres de “Las Pavas”  acquises le plus légalement du monde pour étendre ses plantations d’huile de palme après quelques modifications du paysage, le tout avec l’aval de l’INCODER, organisme chargé de valider les transaction de ce type ; petit détail pas moins de 154 fonctionnaires de l’INCODER sont inculpés de corruption !

Pour la petite histoire, les terres de Las Pavas ont été successivement occupées par le cartel de Medellin puis par les paramilitaires.

A noter qu’à travers Fedepalma, la fédération des planteurs de palme de Colombie, Daabon a été l’un des grands promoteurs de la RSPO (table-ronde de l’huile de palme “durable” !), une arnaque de haut vol, qui, avec la complicité du WWF, a été transposée au soja dont l’importation massive conditionne notre industrie de la viande. Pour ne pas mettre tous ses oeufs dans le même panier, Daabon a aussi développé sa production d’agro-carburants (toujours à base d’huile de palme) avec une usine considérée comme la plus grosse unité de production d’Amérique Latine (100000 tonneaux). Par faveur présidentielle, son propre terminal portuaire a le statut de zone franche pour faciliter ses exportations.

L’affaire de “Las Pavas” a été relayée en Grande-Bretagne par le journal The Guardian à propos des savons de la société Body Shop, filiale du groupe français l’Oréal (oh quelle surprise !). En Allemagne, le sujet est passé sur la chaîne SWR à une heure de grande écoute.

Et en France ? Rien. Rien, puisqu’on nous assure que tous ces gens de Daabon sont des types formidables. Un de ces stupides malentendus tropicaux, tout au plus, et puis on ne fait pas d’omelette sans casser les oeufs, n’est-ce pas ?

Ainsi va le joyeux monde de la certification par des sociétés privées dont le chiffre d’affaire dépend directement du volume de certification.

Mais comment pourrait-il en être autrement ? Qu’il s’agisse de certifications bio, équitable ou autre, a fortiori quand elles concernent des pays lointains, quand toutes les informations sont confidentielles, toute possibilité de débat contradictoire est ainsi confisquée : on en comprend maintenant les raisons ! Alors tout est pourri et le monde est foutu ? Que nenni !

Des alternatives existent : les Systèmes de Garantie Participatifs dont Nature et Progrès a été le pionnier en France et repris par exemple par Minga. Des démarches qui ne prennent pas les citoyens que nous sommes pour des con-s-ommateurs dont le seul droit est d’acheter sans poser de questions, des démarches qui nous aident à comprendre et à nous ré-approprier l’économie. Mais ceci est une autre histoire, un autre jour.

SOURCE : L’huile de palme bio ou le massacre à l’éthiquette | Le Blog d’Avenue Colombie.

Un autre article du Blog d’Avenue Colombie tout aussi intéressant : Bio ou pas bio, telle n’est pas la question (à propos de l’huile de palme de Colombie)

Le dossier de Sauvons La Forêt sur l’huile de palme.

Le rapport « Les amis de la terre » de mai 2011 : « Arnaque à l’huile de palme durable »

Sur la RSPO :

La certification RSPO (Roundtable on Sustainable Palm Oil)

RSPO ou la mauvaise blague du durable

 

 

 

 

lun 13 janvier – Des opposants aux projets Inutiles bloquent le chantier illégal du projet Ol-Land

Des citoyens se mobilisent contre un projet aussi illégitime qu’inutile! « OL Land » : une Zone A Défendre!!

A Lyon, citoyens et divers mouvements et associations se mobilisent depuis le début 2012. et malgré les pressions et les interventions parfois très violentes des forces de l’ordre, les zadistes tiennent bon sur le terrain, multipliant les actions toujours non violentes!

Comme celle d’hier!

RÉSULTAT: des citoyens arrêtés, avec comparutions le 24 Février et procès le 19 Mai…

Voici ce qui arrive lorsque les citoyens se dressent contre les intérêts privés et financiers d’une poignée de capitalistes, avec la bénédiction tacite des politiques locaux, qui se taisent, et le silence des médias nationaux!

SOUTENEZ CES CITOYENS : parlez d’eux dans vos réseaux, sur les médias sociaux! Rejoignez-les sur le terrain!

 POURQUOI cette ZAD ?

Le projet : un nouveau grand stade à Lyon, chantier pharaonique.

Projet qui implique l’expropriation d’une trentaine d’agriculteurs et de 160 hectares de terres agricoles, achetées aux agriculteurs à des prix dérisoires.

Projet qui va coûter près de 400 millions d’euros de dépenses publiques, au seul profit d’un groupe d’investisseurs privés!!

Projet entaché d’entente illicite entre l’OL Groupe et le Grand Lyon, présidé par Gérard Collomb, sénateur maire PS de Lyon!

Projet synonyme de spéculations immobilières douteuses, menées par La Foncière du Montout, propriétaire des terrains et dont l’OL est actionnaire majoritaire!

Projet dont pourtant les commissaires de l’enquête publique de 2010 ont souligné l’« absence quasi totale d’utilité » des infrastructures pour les habitants et les travailleurs des communes concernées.

Projet ayant fait l’objet de pas moins de 36 recours en justice!!

Et ici comme pour l’aéroport de Notre-Dames-des Landes, autre ZAD, on retrouve la même multinationale française : Vinci!

OBJECTIF DE LA ZAD DE LYON

Le but pour les citoyens mobilisés est de tenir, suffisamment longtemps pour que ce GPI (Grand Projet Inutile) prenne du retard dans les travaux, dont la date buttoir d’achèvement est l’Euro 2016, et que de facto, donc, il n’ai plus aucune utilité!

Et il est temps que les politiques et grands groupes privés soient enfin responsables et justiciables lorsqu’ils entreprennent de telles exactions frauduleuses, qui plus est avec l’argent du citoyen contribuable!

Ne rien dire ou ne rien faire c’est cautionner! A bons entendeurs…

Collectif ZAD Lyon

Ce lundi 13 janvier à 7h00, des véhicules arrivent devant l’entrée principale du chantier du projet de stade géant Ol – Land.

source photo : www.lyonmag.com

Une minute plus tard une chaine humaine est formée sur la grille du chantier. Les militants se sont enchainés solidement au portail et bloquent ainsi les ouvriers qui arrivaient au travail. D’autres militants  déposent des banderoles, tractent et discutent avec les ouvriers. « Écologie? Économie? Démocratie ?  STOPPONS OL-LAND » suivi d’un logo d’anti-Hayraultport Notre Dame des Landes 😉 sont affichés sur les banderoles.

Vidéo de Foutou’Art

Un premier ouvrier a d’abord tenté de foncer sur les militants enchainés avec sa voiture, il pousse les barrières avec le par choc mais les soutiens aux enchainés lui expliquent que c’est inutile. Il dira ensuite qu’il plaisantait… quoi qu’il en soit, il partira sans plus ; puis , surprise, tous les ouvriers avertis de intentions des militants affichent…

Voir l’article original 473 mots de plus

3ème Bande-dessinée des aventures de Fluffy notre mascotte!

Dans la droite ligne de nos vœux 2014, découvrez la 3ème aventure de Fluffy! En hommage à tous les militants, qu’ils soient de longue date ou nouveaux venus! Ne rien lâcher!

Cette histoire est, vous allez le découvrir, une présentation en bande-dessinée de l’objet de notre combat associatif!

MERCI à tous ceux qui nous soutiennent!

LLPAA-BD 3-La 1ere manif de FLUFFY - Laissons Leur Peau Aux Animaux

La 1ère manif de Fluffy : « Laissons Leur Peau Aux Animaux »

L’association LLPAA vous présente la 3ème aventure de Fluffy, sa mascotte, un petit lapin-ange venu d’on ne sait où, pour aider les animaux à sensibiliser les humains que nous sommes à leur sort, qui est souvent bien dramatique.

Les animaux sont des êtres sensibles tout comme nous, qui aiment, ressentent la joie, la peur, la douleur…

Respectons leur vie.

Laissons Leur Peau Aux Animaux.

 

Image

LLPAA – Nos Voeux 2014, Rudyard Kipling et Gandhi!

Carte de voeux de LLPAA 2014Pour accompagner ces voeux, LLPAA tenait à dédicacer un poème à tous les défenseurs des droits des animaux humains & non humains.

Ce poème, le plus connu de Rudyard Kipling, n’en est que plus émouvant quand on sait qu’il l’a écrit pour son fils unique John, alors âgé de douze ans, en 1910 et que ce dernier périra en 1915 à sa première bataille lors de la guerre 1914-18, âgé d’à peine dix-sept ans. Paru en 1910 en Angleterre et traduit en 1918 par André Maurois sous le titre « Tu seras un homme mon fils », ce poème nous rappelle que nous, animaux humains, sommes faillibles, mais aussi perfectibles. Il nous rappelle la nécessaire humilité, qui nous permet l’ouverture à l’autre et au monde du vivant, aussi, tout en restant vrai, honnête et sincère pour mieux y parvenir…

Si tu peux voir détruit l’ouvrage de ta vie
Et sans dire un seul mot te mettre à rebâtir,
Ou, perdre d’un seul coup le gain de cent parties
Sans un geste et sans un soupir ;

Si tu peux être amant sans être fou d’amour,
Si tu peux être fort sans cesser d’être tendre
Et, te sentant haï sans haïr à ton tour,
Pourtant lutter et te défendre ;

Si tu peux supporter d’entendre tes paroles
Travesties par des gueux pour exciter des sots,
Et d’entendre mentir sur toi leur bouche folle,
Sans mentir toi-même d’un seul mot ;

Si tu peux rester digne en étant populaire,
Si tu peux rester peuple en conseillant les rois
Et si tu peux aimer tous tes amis en frère
Sans qu’aucun d’eux soit tout pour toi ;

Si tu sais méditer, observer et connaître
Sans jamais devenir sceptique ou destructeur ;
Rêver, mais sans laisser ton rêve être ton maître,
Penser sans n’être qu’un penseur ;

Si tu peux être dur sans jamais être en rage,
Si tu peux être brave et jamais imprudent,
Si tu sais être bon, si tu sais être sage
Sans être moral ni pédant ;

Si tu peux rencontrer Triomphe après Défaite
Et recevoir ces deux menteurs d’un même front,
Si tu peux conserver ton courage et ta tête
Quand tous les autres les perdront,

Alors, les Rois, les Dieux, la Chance et la Victoire
Seront à tout jamais tes esclaves soumis
Et, ce qui vaut mieux que les Rois et la Gloire,

Tu seras…

L’union fait la force véritable…

Nous avons hésité, au niveau de la dédicace, entre ce poème de RK, et une célèbre citation que l’on prête à Gandhi : « Soyez le changement que vous voulez voir dans le monde« .

Pourquoi « que l’on prête à » ?

Parce qu’effectivement, il s’avère qu’il n’y a pas de preuve documentaire fiable concernant l’effective paternité de Gandhi de cette citation… Il semblerait plutôt qu’elle soit la résultante marketée et simplifiée (*) d’un texte du grand homme qui est le texte suivant :

« If we could change ourselves, the tendencies in the world would also change. As a man changes his own nature, so does the attitude of the world change towards him. … We need not wait to see what others do. »  (En gros : « Si nous pouvions changer nous-mêmes, les tendances dans le monde seraient également changées. Lorsqu’un homme change, de même change l’attitude du monde à son égard… Nul besoin d’attendre de voir ce que les autres font pour changer »)

Par ses propos, Gandhi a voulu nous dire que transformation personnelle et transformation sociale, sociétale même, vont de pair, mais rien ici ne suggère que cette transformation personnelle est à elle-seule suffisante, ce que sous-tend la version citationniste.

En fait, pour Gandhi, si la lutte pour créer un monde meilleur implique non seulement une abnégation rigoureuse et le respect rigoureux de la philosophie de la non-violence, l’homme doit également prendre conscience qu’une personne seule ne peut pas profondément et durablement changer les choses. Lutter contre, et abolir l’injustice, quelle que soit sa forme, ne peut résulter que d’une action collective, celle d’un grand nombre de personnes travaillant ensemble avec discipline et persévérance.

Et c’est aussi cela que nous souhaitions mettre en avant, en ce début d’une année nouvelle : la nécessité d’union dans la lutte pour les droits du vivant, d’union entre les différentes entités militantes, la nécessaire synergie des militants et des entités qui se sont engagés pour que le monde devienne sous toutes ses formes plus empathique et respectueux de la vie, que ce soit celle de l’environnement, des animaux humains ou des animaux non humains.

Une belle année à tous, donc, placée sous le signe de l’union et de la tolérance!

Carte de voeux de LLPAA 2014

Que le cirque est beau quand il est sans animaux !

Des chevaux lancés au galop terminant leur course en apesanteur. Des singes jongleurs. Des lapins facétieux acrobates en roue libre. Des tigres bondissants. Des chèvres en équilibre pyramidal dans un exercice de haute voltige.

Un cirque ? Oui mais pas n’importe quel cirque ! Le cirque d’aujourd’hui et de demain. Un cirque ou seul l’animal humain se donne à voir.

Cirque-du-soleil-LLPAAUn cirque qui renouvelle le genre et provoque l’enthousiasme dans le monde entier. Un cirque passerelle entre les cultures et les peuples. Un cirque où l’homme et la technologie se fondent dans un pas de deux.

Des trésors d’inventivité, de créativité, de défi à l’apesanteur et de don de soi voilà le cocktail détonnant que nous donne à voir un cirque dans lequel l’ homme se transcende.

Un endroit où les spectateurs retiennent leur souffle, pressentant que la prouesse incroyable qu’ils viennent de voir n’est qu’un avant-goût d’ une autre encore plus bluffante qui leur arrachera un « oh » de stupéfaction et de ravissement.

Cirque-Phenix-Empereur-de-Jade-LLPAAUn lieu où l’on peut se laisser emporter et submerger par l’émotion d’assister à quelque chose de beau.

Merci à tous ces artistes qui arrivent à nous faire vibrer à l’unisson en nous faisant oublier les innombrables heures de travail et d’abnégation que représentent leurs numéros tous plus éblouissants et dangereux les uns que les autres.  » Oh temps suspend ton vol « .

L’homme de cirque n’est jamais aussi beau que lorsqu’il a la grandeur de ne pas contraindre et avilir une autre espèce afin de divertir et émerveiller.

 « La vraie bonté de l’homme ne peut se manifester en toute pureté, en toute liberté, qu’à l’égard de ceux qui ne représentent aucune force. Le véritable test moral de l’humanité (le plus radical, qui se situe à un niveau si profond qu’il échappe à notre regard), ce sont ses relations avec ceux qui sont à sa merci : les animaux. Et c’est ici que s’est produite la faillite fondamentale de l’homme, si fondamentale que toutes les autres en découlent ». Milan Kundera – « L’insoutenable légèreté de l’être ».

En bref, vous l’aurez compris des spectacles tels que celui du « Cirque Phenix » : jade…or !

Chris Dyn

LLPAA remercie cet auteur à la plume sensible et sincère pour nous avoir permis de publier ce texte, bel hommage aux cirques sans animaux.

A LIRE DE TOUTE URGENCE : l’excellente enquête du journaliste Pierrick de Morel, « Vers un cirque sans animaux sauvages ? ».

Pierrick de Morel analyse la situation actuelle du cirque dans l’hexagone, enquête dans laquelle vous pourrez retrouver notamment des vidéos de reportages, ainsi que les témoignages et explications de personnalités pro ou anti cirque avec animaux : du côté des circassiens à l’ancienne, Gilbert Edelstein, directeur du cirque Pinder, du côté des défenseurs des animaux, Véronique Papon, de l’association Code Animal, Christophe Marie, porte-parole de la Fondation Brigitte Bardot, ou encore Nicolas Delon, spécialiste de l’éthique animale.

« En mars prochain, la Belgique va rejoindre la liste Logo France Culturedes pays interdisant totalement ou partiellement les spectacles qui mettent en scène des animaux sauvages. Une nouvelle qui offre l’occasion de se pencher sur le cas français. »

La suite de l’article sur le site de France Culture…

 

Arrêtons avec l' »économie du partage »

Don´t worry, be hippie / Radio Saigón via Flickr CC Licence ByPar Matthew Yglesias – Traduit par Jean-Laurent Cassely

Rien de ce que nous appelons « économie du partage » n’est du partage.

 Bien que j’aime beaucoup des entreprises qui tombent sous cette appellation, je suis de plus en plus agacé par le terme d’ »économie du partage » [sharing economy], qui est utilisé comme raccourci pour catégoriser un éventail assez divers d’entreprises, dont pratiquement aucune n’implique sérieusement le partage.

Dans ces circonstances, j’ai été heureux de voir la présentation de Rachel Botsman sur le fait que l’économie du partage manque d’une définition partagée, dans laquelle elle tente de sauver le concept en adoptant une typologie plus fine.

Mais je ne pense pas que cela fonctionne. Ce terme est idiot, et il mérite de mourir.

 Du plus loin que je me souvienne, tout ça a commencé avec Zipcar…

Suite de l’article : Arrêtons avec l’«économie du partage» | Slate.fr.

Arno Klarsfeld – La nécessaire législation sur la protection des animaux

corrida-picasso-la-regle-du-jeuuIl y a près d’un an, le conseil constitutionnel a rejeté la demande d’associations de défense des animaux demandant l’interdiction de la corrida. Dans sa décision les membres du conseil ont rappelé que bien que l’article 521-1 du code pénal réprime les sévices graves et les actes de cruauté envers un animal domestique ou tenu en captivité, cet article exclut expressément l’application de ces dispositions aux courses de taureaux dans les cas où une tradition locale ininterrompue peut être invoquée. Ces pratiques traditionnelles reconnues par la loi ne portant pas atteinte à un droit constitutionnellement garanti.

Cela a peut-être été une défaite pour les défenseurs des animaux mais le conseil constitutionnel a montré la voie à suivre pour l’avenir : la dignité des animaux ou l’interdiction d’une inutile cruauté à leur égard doit être constitutionnellement garantie.

Animaux esclaves, Marie-Pierre Hage - Ed. Lucien Souny - 2008La règle légale sur les corridas les autorisant si une tradition locale ininterrompue peut être invoquée est vouée à disparaître. Elle rappelle trop la règle en vigueur aux Etats-Unis avant la guerre de sécession autorisant l’esclavage là où il avait existé mais en excluant les nouveaux territoires ouverts à la colonisation.

On sait que c’est mal, on sait que ces coutumes viennent d’un temps où l’on pensait que l’animal, comme l’esclave, n’avait pas de conscience mais on laisse perdurer car on craint un conflit ouvert.

Pendant longtemps on a pu maltraiter et torturer les animaux en se fondant sur la croyance qu’ils n’étaient que des machines sans conscience. Entre Pythagore qui pensait que les hommes se réincarnaient dans les animaux et les animaux dans les hommes et Aristote, deux siècles plus tard, qui professait que les animaux étaient dénués de pensée, de raison et de logique, c’est Aristote qui l’a emporté. Pendant 2 000 ans les animaux n’ont eu aucun droit.

Ce n’est qu’au milieu du 19ème siècle qu’on a interdit en France les sévices infligés aux animaux lorsque ces sévices étaient infligés publiquement. Ce n’est que bien plus tard que le caractère public est devenu indifférent et que l’animal comme sujet de droit a émergé. Aujourd’hui le droit des animaux est enseigné sur la plupart des campus des universités des Etats-Unis.

La corrida tout comme la chasse à courre sont vouées à disparaître. Si l’homme a une conscience, il en va de même du taureau martyrisé dans l’arène ou du renard affolé et déchiré vivant par les chiens pour le plaisir de cavaliers indifférents à la souffrance animale.

Oui les animaux ont des droits et le meilleur moyen de les protéger est de garantir une partie de ces droits constitutionnellement.

La France ne serait pas le premier pays à le faire. Trois pays frontaliers l’ont déjà fait. L’Allemagne dont la loi fondamentale protège les animaux depuis 1993, la Suisse dont la constitution garantit le respect de la créature animale et le Luxembourg qui garantit sa protection. Pour des pays plus éloignés, la constitution de l’Inde assure un devoir de compassion, celle du Brésil prohibe la cruauté. Après ce sera à la jurisprudence des cours judiciaires et administratives de construire, doser et s’adapter.

Affiche « Ceux qui s'opposèrent à l'esclavage au XIXe siècle... »Assurer les animaux constitutionnellement contre une inutile cruauté aurait aussi pour conséquence d’interdire l’abatage rituel pour la viande casher ou halal sans que l’animal soit préalablement étourdi. Si l’on doit manger de la viande la moindre des reconnaissances c’est d’abattre l’animal en lui causant le minimum de souffrance. Ce n’est pas là une question de laïcité mais de juste compassion.

Il est logique que la prise de conscience des peuples occidentaux de la souffrance animale débouche sur des changements constitutionnels et que l’éthique conditionne le droit.

De nombreux hommes politiques aiment la chasse et la corrida mais ils aiment encore plus être en phase avec l’opinion publique. Deux sensibilités s’affrontent et iront en s’affrontant de plus en plus.

Source : Arno Klarsfeld, La nécessaire législation sur la protection des animaux – La Règle du Jeu.

NDLR – la mise en gras de certains passages n’est pas du fait d’Arno Klarsfeld mais du nôtre. De même des liens et des photos, exception faite du tableau de Picasso, « Courses de taureaux (Corrida) 1 », 1934.